Evénements climatiques

Canicule : recensement des personnes fragiles

Dans le cadre des fortes chaleurs et des risques qui en découlent pour les personnes fragiles (personnes âgées, isolées ou en situation de handicap), la commune de Retonfey organise le recensement des populations à risques.

L’inscription peut être faite par les personnes concernées ou par un tiers (parent, voisin, médecin traitant, etc.) via un formulaire à remettre en mairie.

Le registre demeure confidentiel et n’est communicable qu’aux services de la Préfecture dans le cadre du Plan Canicule. Les personnes figurant sur le registre disposent par ailleurs d’un droit d’accès et de rectification des informations les concernant.

Les inscriptions peuvent s’effectuer sur place ou par mail


Sécheresse 2019 : reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle

En application du code des assurances, les demandes de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour les dommages causés par les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols, du 1er juillet 2018 au 30 septembre 2018, ont été examinées.

L’arrêté du 21 mai 2019 portant reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle pour la commune de Retonfey, a été publié au journal officiel, samedi 22 juin 2019, avec information de la collectivité lundi 24 juin 2019.

Les personnes impactées disposent d’un délai de 10 jours à partir de la parution de cet arrêté au Journal officiel pour déclarer leur sinistre auprès de leur assurance.


Etat de catastrophe naturelle : révision des critères

Pour apprécier l’intensité des épisodes de sécheresse-réhydratation des sols à l’origine de mouvements de terrain différentiels, une circulaire en date du 10 mai vient redéfinir les critères mis en œuvre par les autorités ministérielles.

Ces phénomènes, désignés également sous les expressions « retrait-gonflement des sols argileux », « sécheresse géotechnique » ou « sécheresse liée à la présence de sols argileux », lorsqu’ils se révèlent d’une intensité anormale, donnent lieu à la mise en œuvre de la procédure de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle (article L.125-1 du code de l’assurance).

Pour gagner en lisibilité, deux critères principaux sont désormais retenus :

  • Le premier critère est géotechnique : mis en œuvre depuis 1989, il permet d’identifier les sols présentant une prédisposition au phénomène retrait-gonflement en fonction de la variation du niveau d’humidité. Ces données techniques sont accessibles au public (www.georisques.gouv.fr)
  • Le second critère est météorologique : il intègre les progrès des modélisations réalisées par Météo France donnant une meilleure représentation des processus physiques régissant l’eau dans les sols. Il prend en compte une seule variable hydrométéorologique (le niveau d’humidité des sols superficiels) et un seuil unique pour qualifier une sécheresse géotechnique d’anormale (une durée de retour supérieure ou égale à 25 ans). Le critère sera apprécié pour chaque saison d’une année : durant l’hiver (janvier à mars), le printemps (avril à juin), juillet à septembre) et l’automne (octobre à décembre).

Cette nouvelle méthode devrait notamment permettre une diminution importante des délais d’instruction des demandes communales du fait de l’adoption d’un critère météorologique qui peut être mis en œuvre au cours d’une année civile.

Elle sera mise en œuvre dès cette année pour instruire les demandes communales déposées au titre de l’épisode de sécheresse-réhydratation des sols de l’année 2018.